Sainte-Foy-de-Longas

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Sainte-Foy-de-Longas
Sainte-Foy-de-Longas
Le château de Longas à Sainte-Foy-de-Longas.
Blason de Sainte-Foy-de-Longas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Maire
Mandat
Thierry Lascaux
2020-2026
Code postal 24510
Code commune 24407
Démographie
Gentilé Foyens
Population
municipale
242 hab. (2021 en augmentation de 1,68 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 55′ 33″ nord, 0° 45′ 07″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 219 m
Superficie 16,18 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lalinde
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Sainte-Foy-de-Longas
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Sainte-Foy-de-Longas
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Sainte-Foy-de-Longas
Liens
Site web www.sainte-foy-de-longas.fr

Sainte-Foy-de-Longas est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

La commune de Sainte-Foy-de-Longas se situe dans le sud du département de la Dordogne, en Bergeracois.

À l'intersection des routes départementales (RD) 8 et 32 et baigné par la Louyre, le bourg de Sainte-Foy-de-Longas est situé, en distances orthodromiques, dix kilomètres au nord-nord-est de Lalinde, quatorze kilomètres à l'ouest du Bugue et quinze kilomètres au nord-ouest du Buisson-de-Cadouin.

Le territoire communal est parcouru par le GR de Pays entre Dordogne, Louyre et Lindois sur une dizaine de kilomètres, passant par le bourg et le château de Longas.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de Sainte-Foy-de-Longas et des communes avoisinantes en 2015, avant la création des communes nouvelles de Sainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons, puis de Val de Louyre et Caudeau.

Sainte-Foy-de-Longas est limitrophe de cinq autres communes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Sainte-Foy-de-Longas est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 807 - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique de Sainte-Foy-de-Longas.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 110 mètres[5] à l'extrême ouest, en aval du lieu-dit Moulin Pommier, là où la Louyre quitte la commune et entre sur celle de Saint-Marcel-du-Périgord, et 219 mètres[5], un kilomètre et demi au sud-est du bourg, au lieu-dit Bois des Cagermes[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 16,18 km2[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,21 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Louyre, le ruisseau de Barbeyrol, et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[14],[Carte 1].

La Louyre, d'une longueur totale de 25,51 km, prend sa source dans la commune de Val de Louyre et Caudeau (territoire de l'ancienne commune de Cendrieux) et se jette dans le Caudeau en rive gauche sur la commune de Lamonzie-Montastruc[15]. Elle traverse la commune d'est en ouest sur plus de deux kilomètres.

En rive gauche, son affluent principal le ruisseau de Barbeyrol arrose le territoire communal au sud sur 600 mètres.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 902 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bergerac à 23 km à vol d'oiseau[21], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,9 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26].

La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[27].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3].

Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[29].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

En 2022, une ZNIEFF est recensée sur la commune d’après l'INPN[30].

Le site « coteaux xérothermiques de Sainte-Foy-de-Longas » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1, partagée avec les communes de Saint-Félix-de-Villadeix, Saint-Marcel-du-Périgord et Val de Louyre et Caudeau[31]. Sur Sainte-Foy-de-Longas, elle est morcelée en neuf sites séparés, tous correspondant à des coteaux situés en rive droite de la Louyre. Dans cette zone, neuf espèces d'oiseaux ont été recensées (dont deux protégées au titre de la directive habitats de l'Union européenne), ainsi que huit espèces de plantes phanérogames dont une déterminante, le Thésium couché (Thesium humifusum)[32].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Foy-de-Longas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[33],[34],[35].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36],[37].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), zones agricoles hétérogènes (37,5 %), terres arables (5,8 %), prairies (5,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %)[38]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Outre le bourg de Sainte-Foy-de-Longas proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[39] :

  • la Barbancenne
  • les Bascoups
  • les Bayles
  • la Bérénie
  • les Bertrandes
  • Bois des Cagermes
  • les Bories
  • Bounotte
  • Bressac
  • la Cabanne
  • la Cadenalie
  • Camberoux
  • le Cayrou
  • Château de Longas
  • Combe de Lol
  • le Condu
  • la Crambe
  • le Deffé
  • la Fagette
  • les Fargues
  • les Faures
  • la Feuillade
  • Font-Évêque
  • la Forêt
  • la Frestal
  • le Genebrié
  • les Grèzes
  • Labrousse
  • Lamaurénie
  • Lannaud
  • Lesparre
  • le Lion d'Or
  • la Lisse
  • Lol
  • Loulmède
  • Malveysset
  • Montelieu
  • Moulin Pommier
  • l'Ortussol
  • le Pech
  • les Perroux
  • la Petite Tuilière
  • Peyrelevade
  • Pique
  • les Placettes
  • le Reclaud
  • la Reynie
  • la Roque
  • le Roucou
  • Sudrie
  • Touvents
  • la Tuilière
  • les Versannes
  • les Veyriers
  • la Vidalie
  • le Vignal
  • la Vignasse
  • les Vignes.

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sainte-Foy-de-Longas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].

Sainte-Foy-de-Longas est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[42]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[43],[44].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Foy-de-Longas.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 20,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[47].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[40].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La première mention écrite connue du lieu date du XIIIe siècle sous la forme Santa Fe[48] dans un pouillé[49]. En 1382 apparaît une précision dans le nom Sancta Fides de Longo Vado[48]. Le nom fait référence à Foy d'Agen, sainte martyre du IIIe – IVe siècle et à l'occitan Long Ga correspondant à un « gué long »[50].

En occitan, la commune se nomme Senta Fe de Long Ga[50].

Histoire[modifier | modifier le code]

Un habitat s'est développé en vallée de la Louyre dès la période gallo-romaine[48]. À l'époque médiévale, dépendant de l'abbaye de Brantôme, un prieuré s'est établi à Sainte Foy dont l'église du XIIe siècle subsiste[48]. En 1156, le repaire noble de Longacum fait l'objet d'une donation à l'abbaye de Cadouin[51],[52], auquel succédera l'actuel château de Longas, bâti au XVe et XVIe siècles[53].

Sainte-Foy-de-Longas est une commune créée à la Révolution[5].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune de Sainte-Foy-de-Longas a, dès 1790, été rattachée au canton de Liorac qui dépendait du district de Bergerac. En 1800, le canton de Liorac est supprimé, de même que les districts, et la commune est rattachée au canton de Saint-Alvère dépendant de l'arrondissement de Bergerac. En 1972, l'orthographe du canton change pour Sainte-Alvère[5].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[54]. La commune est alors rattachée au canton de Lalinde.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

En 2002, Sainte-Foy-de-Longas intègre la communauté de communes Entre Dordogne et Louyre. Cette structure intercommunale fusionne avec quatre autres pour former au la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55],[56].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie en 2022.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001
(réélu en mai 2020)
En cours Thierry Lascaux SE[57] Agent de maîtrise

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

Dans le domaine judiciaire, Sainte-Foy-de-Longas relève[58] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de Sainte-Foy-de-Longas se nomment les Foyens[59].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[61].

En 2021, la commune comptait 242 habitants[Note 7], en augmentation de 1,68 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
781725789709710768750719821
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
810692696685657643608561524
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
503514463434404346350325298
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
264255241259250249238245236
2014 2019 2021 - - - - - -
239240242------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2018[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 102 personnes, soit 42,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (huit) a fortement diminué par rapport à 2013 (seize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 7,8 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte vingt-cinq établissements[64], dont douze au niveau des commerces, transports ou services, huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans la construction, un dans l'industrie, et un relatif au secteur administratif[65].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sainte-Foy-de-Longas Blason
Parti : au 1er d'azur au chevalier à pied, armé de toutes pièces la visière levée tenant une épée haute d'argent garnie d'or, au 2d d'azur à trois fleurs de lys d'or, 2 et 1 accompagnées en cœur de deux bâtons alésés péris l'un en bande d'argent l'autre en barre de gueules brochant sur celui en bande[67].
Devise
Nomine et operibus fidelis (Dans mon nom et dans mes œuvres je suis fidèle)
Détails
Parti des armes de la famille de Larmandie et de Bourbon-Marsange.
Adopté par la municipalité.

Pour approfobdir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Sainte-Foy-de-Longas » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Sainte-Foy-de-Longas » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Sainte-Foy-de-Longas », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
  4. « Notice associée à la feuille no 807 - Le Bugue de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
  5. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Sainte-Foy-de-Longas », sur le site de l'Insee (consulté le )
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
  13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
  14. « Fiche communale de Sainte-Foy-de-Longas », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
  15. Sandre, « la Louyre »
  16. « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  17. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
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  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  20. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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